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Dessiner pour résister : quand le crayon défie la répression

Dessiner pour résister est une série documentaire disponible sur Arte qui suit, épisode après épisode, des dessinatrices qui utilisent le dessin comme outil de survie et de contestation. Le format est simple : six pays, six histoires, six manières de faire du dessin un geste politique. Le dispositif est volontairement léger, presque intimiste, pour laisser chaque artiste raconter son rapport au danger, au quotidien et à l’acte de créer sous pression. La série traverse ainsi des contextes très différents, de la Syrie en guerre aux États-Unis ultra-politisés, en passant par l’Égypte où la liberté d’expression reste sous surveillance.

À travers l’objectif : ouvrir l’accès aux métiers de l’image

À travers l’objectif est un documentaire de dix minutes réalisé par Raphaël Roca et produit par l’association Sans Que Tu Erres, à Mantes-la-Ville. Disponible gratuitement sur YouTube, le film suit un atelier organisé pendant les quartiers d’été : une semaine où des jeunes de la ville découvrent les métiers de l’audiovisuel et de la musique en créant, de A à Z, un morceau et son clip.

Relecture critique : "La case de l’oncle Tom”, du héros au traitre"

Écrit en 1852, quelques années avant la guerre de Sécession (1860) et treize ans avant l’abolition de l’esclavage (1865), La Case de l’oncle Tom de Harriet Beecher Stowe fut le premier best-seller aux États-Unis et le deuxième livre le plus vendu au monde au XIXᵉ siècle, après la Bible. Pourtant, si ce livre a sans doute contribué à changer le regard de l’Amérique sur l’esclavage, il demeure très problématique. D’une part, en raison de l’évolution de ses adaptations à caractère raciste ; de l’autre, à cause de l’image réductrice et colonisatrice des Noirs dépeinte par une autrice blanche dans le roman. Le documentaire La Case de l’oncle Tom : du héros au traître, réalisé par Priscilla Pizzato pour Arte (à voir gratuitement), revient sur ce livre en interrogeant ses controverses au fil du temps et les ambivalences d’une autrice écrivant à la fois contre l’esclavage, mais demeurant néanmoins prisonnière de préjugés racistes et coloniaux. Pour nourrir le documentaire, la réalisatrice fait appel à l’historienne américaine Manisha Sinha, à l’enseignant-chercheur spécialiste des États-Unis et des minorités Pap Ndiaye, à l’autrice et folkloriste Patricia Turner, ainsi qu’à l’écrivain Clint Smith. La réalisatrice prend aussi sa caméra pour retourner dans la maison d’Harriet Beecher Stowe à Hartford dans le Connecticut. Le musée met moins en avant la vie d’Harriet Beecher Stowe que l’Histoire dans laquelle elle s’inscrit et les raisons pour lesquelles elle a écrit ce roman ambivalent. La case de l’oncle Tom prend place dans l’état sudiste des Etats-Unis, au Kentucky, dans une plantation de coton. Esclave chrétien de riches planteurs, l’oncle Tom est vendu et séparé de son épouse et de son fils qui prennent la fuite. Écrire un roman permet alors à Harriet Beecher Stowe de se mobiliser pour une cause qu’elle ne peut défendre autrement, puisqu’elle n’a pas le droit de vote. Peindre des personnages blancs « bienveillants » et « gentils » lui permet de convaincre un lectorat encore indifférent à la question de l’esclavage. Le roman montre aussi l’ambivalence d’une Amérique qui se veut libre, a aboli la traite transatlantique mais qui continue pourtant de pratiquer la traite interne et d’exploiter des êtres humains comme marchandise. Stowe révèle également l’ampleur du commerce du coton, premier produit d’exportation des États-Unis, et souligne combien l’esclavage est alors en pleine expansion. Lorsque le roman est publié, il déclenche une série de révoltes des esclavagistes du Sud. Menacé de censure en Alabama, l’autrice reçoit aussi une série de menaces de mort chez elle. Abraham Lincoln lui aurait même dit pendant la guerre : « C’est donc vous, cette petite dame, qui a provoqué cette grande guerre ? ». La réception qui en est faite révèle l’histoire de l’esclavage aux Etats-Unis mais aussi en dehors. L’oncle Tom est adapté, mis-en-scène, joué. Blackface au théâtre, traits caricaturés dans la presse satirique, son personnage entre dans le langage courant comme une insulte. Si l’autrice n’a pas pu entièrement contrôler la médiatisation faite de son ouvrage à une époque où elle n’avait pas les droits d’auteur, le documentaire montre que cette stéréotypisation a été permise par le livre lui-même. Le film revient sur la vie de l’autrice enfermée dans ses propres représentations. Clint Smith parle de « racialisme romantique » qu’il définit comme « l’idée que même quand on a de la sympathie pour un personnage noir, on ne peut pas s’empêcher de convoquer et de perpétuer un ensemble de clichés, de stéréotypes et de caricatures qui réduisent considérablement la perception qu’on a de ce personnage. » Et il pointe cette ambivalence de l’autrice : « Dans le roman de l’autrice on retrouve souvent ça. Il faut à garder à l’esprit que ces deux réalités peuvent coexister : d’un côté elle pensait que les noirs pouvaient être libres sans équivoque ; et de l’autre, elle avait assimilé l’idée d’une supériorité des blancs sur les noirs et cette perspective imprègne tout son texte. » À travers le personnage de Topsy, Patricia Turner démontre que l’autrice n’a pas su vaincre ses propres préjugés et qu’elle n’a « pas su s’affranchir du cadre qui limitait sa compréhension des noirs ». Manisha Sinha rappelle également qu’au moment où elle rédige le roman, Stowe est certes abolitionniste, mais demeure favorable à l’idée d’une colonisation des Noirs. Le documentaire soulève ainsi la question de l’appropriation historique : en écrivant La Case de l’oncle Tom, Harriet Beecher Stowe s’empare d’une expérience qui n’est pas la sienne. James Baldwin soulignait déjà en 1949 que le roman « témoigne d’une peur des Noirs et adopte en conséquence un ton moralisateur ». Stowe s’inspire largement de la vie de Josiah Henson, ancien esclave ayant publié son propre récit en 1849, mais sa réécriture éclipse son propre récit et sa lutte. D’où la nécessité, rappelée dans le documentaire, de relire ces œuvres avec un regard conscient de la violence des représentations héritées. Le documentaire met en lumière une multiplicité d’enjeux : la tension entre engagement abolitionniste et racisme structurel, la construction des stéréotypes raciaux, l’effacement des voix noires dans la narration de leur propre histoire, en bref la manière dont une œuvre a pu être à la fois progressiste et profondément problématique.

Save our souls : immersion dans une mission de sauvetage en Méditerranée. 

Jean-Baptiste Bonnet porte en lui sa formation de directeur de la photographie. Avec Save our souls, sorti en 2024, il signe un long métrage nécessaire, racontant par l’image la migration, le danger de la traversée méditerranéenne et l’aide, vitale. La rareté de son documentaire réside dans l’usage fait de l’image, la mise en avant du plan. Sont mis devant nos yeux des clichés qui sans commenter dénoncent, en refusant toute distance avec le sujet filmé. Les plans longs, presque immobiles puisque balancés au rythme du navire de sauvetage, nous plongent dans une Méditerranée meurtrière.

Put your soul on your hand and walk : Fatma, les yeux de Gaza. 

Des yeux à Gaza-Ville. C’est ce qui pourrait résumer le documentaire Put your soul on your hand and walk, sorti en 2025 et sélectionné au festival de Cannes la même année. Aux prémices du documentaire, un blocage : Sepideh Farsi, réalisatrice iranienne, est bloquée à la frontière, au Caire, quand elle tente de se rendre dans la bande de Gaza pour y réaliser des images. Elle est mise en contact avec une palestinienne, Fatma Hassona, photojournaliste gazaouie de 25 ans, restée en Palestine. De cet empêchement se crée une œuvre à la forme étonnante : un documentaire qui nous capte par le plan vertical d’un téléphone portable.

Dormir, dormir dans les pierres : récit d’une disparition devenue ordinaire 

Dormir, dormir dans les pierres : c’est au poème de Benjamin Péret, publié en 1927 aux Éditions surréalistes, qu’Alexe Poukine emprunte le titre de son documentaire. Avec sa caméra, elle arpente les rues de Paris pour filmer les visages de ceux qui n’ont pas de toit. La rue n’est pas un décor : elle est le théâtre quotidien d’une lutte pour la survie. Mais la singularité de son film, c’est qu’elle y mêle sa propre histoire familiale : celle de son oncle Alain, sans-abri et décédé dans la rue. Une plongée dans l’archive intime autant que dans l’angle mort des politiques publiques. Aux images de la rue, elle joint les témoignages de sa famille, pour comprendre comment son oncle en est arrivé là. Ce n’est pas un portrait, c’est une enquête sensible, un fil tendu entre les silences et les brisures.

À nos corps excisés, une œuvre de chaire et de pensée

À nos corps excisés est un documentaire coécrit par Halimata Fofana et la réalisatrice Anne Richard, à voir gratuitement sur Arte. À travers ce film, Halimata, franco-sénégalaise, revient sur une blessure intime : l’excision qu’elle a subie à cinq ans, lors d’un voyage familial au Sénégal, à Dakar. L’excision, c’est l’ablation du clitoris. 230 millions de filles et de femmes encore vivantes ont subi des mutilations génitales féminines (MGF) selon l’OMS ; au Sénégal, deux millions de filles et de femmes. Si le Sénégal inscrivait en 1999 une loi qui incrimine la pratique de l’excision et de toutes les mutilations génitales féminines ; 25% des femmes sont toujours excisées selon le rapport de l’UNICEF en 2022. Si l’excision est aujourd’hui reconnue comme une violation des droits de l’homme ; sa pratique reste encore ancrée dans les mœurs, dans les coutumes. En 2022, le gouvernement adoptait une stratégie nationale pour l’abandon des MGF au Sénégal. Mais de nombreuses organisations non-gouvernementales et anciennes victimes luttent aujourd’hui à l’échelle locale pour mettre un terme plus efficacement à cette pratique.

Les nouveaux chiens de garde : quand la presse défend les intérêts privés

Lors de la Libération en 1944, des règles prescrivent et garantissent « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères. » Pourtant, les rêves d’une presse libre et indépendante sont rapidement confrontés à leur écueil. Alors que la presse devait devenir un « contre-pouvoir », qu’elle devait interroger, enquêter, confronter et dévoiler les mécanismes du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire ; elle devient le garde de l’idéologie dominante. En 2012, les réalisateurs Gilles Balbastre et Yannick Kergoat adaptent le livre Les nouveaux chiens de garde (2009) de l’ancien directeur du Monde Diplomatique, Serge Halimi, en un documentaire percutant. En mettant en images sont livre, le film dénonce comment les grands médias sont contrôlés par des intérêts privés, industriels et financiers. À travers une analyse décapante, ils dévoilent la complicité entre journalistes, propriétaires de médias et hommes politiques. Il montre comment la concentration des pouvoirs médiatiques fausse l’information en la transformant en une marchandise. Le titre, renvoie à l’essai de Paul Nizan publié en 1932 : Les Chiens de garde. Dans son essai, Nizan dénonçait les idées de certains philosophes qui, selon lui, dissimulaient la réalité sous une pluralité de grands concepts afin de servir les intérêts de la grande bourgeoisie. Pour Serge Halimi, les « nouveaux » chiens de garde représentent désormais la presse, « simulateurs » et « metteurs en scène des réalités sociales et politiques » qui servent « les intérêts des maîtres du monde. » Ce qui rend Les nouveaux Chiens de Garde si captivant, ce n'est pas seulement son propos, mais aussi la manière dont il est filmé. Le texte de Serge Halimi est enrichi par des entretiens avec des sociologues et de nombreuses archives mais aussi par des musiques décalées et une ironie railleuse. Le documentaire prend son point de départ dans une émission de 1960, où le ministre Alain Peyrefitte pouvait présenter en personne la nouvelle formule du journal de 20 heures. « Période sombre », « Préhistoire de la profession », pour une majorité de journalistes, les temps où politique et information formaient un pouvoir sont révolus. Depuis, le nombre de chaînes se sont démultipliées et la presse connaîtrait donc une liberté totale. Mais les deux réalisateurs dévoilent l’illusion dans laquelle s’embrouillent les journalistes. Si les chaînes d’informations se sont démultipliées, le pluralisme s’amoindrit. Venant tous des mêmes milieux et ayant suivi les mêmes formations (HEC, Sciences Po etc.), les journalistes partagent avec les politiques et les patrons les mêmes caractéristiques sociales. Ils se connaissent et se fréquentent. Gilles Balbastre et Yannick Kergoat dévoilent ces liens d’amitié (en 2009) entre journalistes et personnages politiques : Laurent Joffrin (directeur de la rédaction chez Libération) qui tutoie Sarko ; l’affiche de Paris Match qui réunit Dominique Strauss-Kahn (ministre de l’Économie) et Anne Sinclair (animatrice sur France 3) ou encore François Baroin (Ministre du Budget) et Marie Drucker (Europe 1, France 2). Derrière la musique kitsch ou leurs comm entaires moqueurs, les réalisateurs dévoilent un microcosme de la société où règnent l’image et le paraître au détriment de l’information. S’il y a une multiplicité des médias, leurs idées se concentrent et soutiennent tous l’idéologie dominante. Dans ce cercle, la confrontation est souvent esquivée, comme le montre sarcastiquement le passage où Laurent Joffrin met plus d’une minute pour réussir à poser sa question à J. Chirac. Être journaliste dans ce monde, c’est avoir réussi à s’intégrer dans une classe. Alors, provocation timide certes, mais qui doit rester légère au risque de ne surtout pas perdre sa place et sa légitimité. Derrière ce microcosme, le documentaire révèle aussi comment s’est effectué la privatisation des médias. Avec le groupe Lagardère, Bernard Arnault, Serge Dassault, François Pinault, Vincent Bolloré, les médias se concentrent désormais au sein de grands groupes industriels ou fortunes françaises. Face à une tension permanente entre intérêts privés, économiques et mission publique, l’information se retrouve appauvrie ou détournée. Les deux réalisateurs prennent l’exemple du 27 mai 2008 où des informations capitales ne sont pas révélées dans le journal de 20h00 car elles concernent directement le groupe Bouygues. Les dirigeants des médias et leurs actionnaires amputent désormais l’information. La privatisation des médias entraîne aussi sa marchandisation. L’information devient un capital, une marchandise, qui doit rapporter des intérêts à travers sa rentabilité. L’homogénéisation du contenu s’exprime alors par ce pan où l’infobésité surcharge désormais l’information. Mais au-delà de sa critique du début des années 2000, le documentaire résonne aujourd’hui plus que jamais. Depuis 2012, la transformation du champ médiatique a évolué. Si avant les médias appartenaient au centre-droit et posaient la question de la fabrique d’une réalité qualifiée de mondialisation heureuse ; une grande partie de la presse est désormais tombée entre les mains de propriétaires d’extrêmes-droites. Le documentaire reste malgré tout très actuel car il pose le problème d’une production dépendante des affrontements entre les classes dirigeantes. Les nouveaux chiens de garde devient un véritable cri d’alerte face à la manipulation de l’opinion dans l’ombre. Comment s’attaquer aux causes structurelles des disfonctionnements médiatiques ? Qui finance ce que l’on entend et voit chaque jour ? Comment l'indépendance peut-elle exister quand des intérêts privés dictent l’agenda médiatique ?

Les Filles d’Olfa : reconstituer pour comprendre l’absence

Comment raconter l’absence ? Comment donner corps à celles qui ne sont plus là ? Avec Les Filles d’Olfa, Kaouther Ben Hania ne se contente pas de poser ces questions : elle en fait le cœur même de son film. La réalisatrice s’immerge dans un espace intime fracturé où la mémoire se reconstruit sous nos yeux.

Une guerre civile, endoctrinement ou savoir ? L’éducation au cœur d’une Amérique fracturée 

En 2023, un an avant la seconde victoire de Donald Trump, la réalisatrice française s’est immergée dans une petite ville rurale de Pennsylvanie pour observer un affrontement politique inattendu : la campagne électorale pour le conseil scolaire. Aujourd’hui, on vous parle d’un documentaire puissant et révélateur : Une guerre civile - Elizabeth Town, USA, réalisé par Auberi Edler et disponible gratuitement sur Arte.

Vingt Dieux : le portrait très réussi d’une jeunesse rurale

En 1999, les frères Dardenne bousculaient le paysage cinématographique avec Rosetta, l’histoire d’une ouvrière à la recherche d’un travail après s’être fait virer d’une usine, mais aussi le portrait d’un milieu : la région liégeoise, appauvrie et affaiblie économiquement. Vingt-cinq ans plus tard, Louise Courvoisier signe son premier film, Vingt dieux, et secoue à son tour le septième art. Cette fois, l’histoire est celle de Totone, un adolescent qui, après l’accident de son père, doit s’occuper de sa sœur Claire et décide de faire son propre comté pour remporter le prix d’or à 30 000 euros. Mais c’est aussi le portrait d’un milieu, rarement exploré avec légèreté : celui de la jeunesse rurale dans le Jura.

Interview de Maiwene Barthélémy, actrice dans le film Vingt Dieux (2024)

Une orange de Jaffa, symbole d'une dépossession

Le synopsis d’Une Orange de Jaffa (2022) de Mohammed Almughanni tient en quelques mots : c’est l’histoire de Mohammed, un jeune-homme gazaouite, qui cherche à rejoindre sa mère à Jaffa. Après être monté dans un taxi, lui et le chauffeur se retrouvent coincés au checkpoint d’Hizma.

Au Boulot ! : les travailleurs précaires sur le tapis rouge. 

Après Merci patron ! J’veux du soleil et Debout les femmes, le réalisateur et journaliste de formation François Ruffin, connu pour ses engagements politiques et son mandat de député de la Somme, décide d’utiliser sa caméra pour donner la parole à cette France populaire, à ces invisibilisés de la société. Le projet prend son point de départ en 2020 après l’« Adresse aux Français » de Macron qui affirmait la nécessité de « rappeler que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rénumèrent si mal. ». Selon Ruffin, ce discours n’était que rhétorique puisque quatre ans plus tard, sa politique les dévalorise toujours.

Interview de François Ruffin, réalisateur de Au Boulot ! (2024)

L’Histoire de Souleymane : une fiction bien réelle. 

Un immigré sans-papier à Cannes, bientôt au César : ce n’est pas le synopsis d’un film mais la nouvelle réalité d’Abou Sangaré, interprète principal de la fiction-documentaire-thriller de Boris Lojkine : L’Histoire de Souleymane. Cette histoire tient en quelques mots; le réalisateur filme un immigré pendant les deux jours qui précèdent sa demande d’asile à Paris, sillonnant les boulevards de Stalingrad et Jaurès à vélo, livrant du matin au soir pour Uber Eats.

Interview de Boris Lojkine, réalisateur de L'Histoire de Souleymane (2024)

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